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LE MARQUIS

tête même d’Héloïse, ce modèle de tendresse et d’amour[1].

Héloïse à propos du marquis de Sade ! l’amour paternel sur le crâne d’un homme qui a immolé tant d’enfants dans ses livres ! Cependant c’est une conclusion que je m’empresse d’adopter : elle ne peut qu’ajouter encore aux épais nuages qui enveloppent cet homme inexplicable. Quant à cette autre conclusion physiologique qui eut fait du marquis de Sade un fou comme un autre, la conclusion était bonne pour l’Empereur, qui n’avait guère le temps d’en chercher une autre ; mais elle ne vaut rien pour le philosophe qui veut se rendre compte de toutes choses. Un fou le marquis de Sade ! Mais ce serait ôter à la folie ce quelque chose de sacré que lui ont

  1. Cette note a été faite sur la tête même du marquis de Sade par un savant phrénologiste, qui a été bien étonné quand je lui ai dit de quel marquis c’était la tête. Il est vrai qu’il avait reconnu sur ce crâne l’organe de la destruction.