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DE SADE.

voi de sa femme de peur de la déshonorer ; ne rêver que des crimes impossibles ; être admiré dans tous les mauvais lieux du monde, être le poëte des bagnes et l’historien de la prostitution ; mourir comme on a vécu, tout seul, objet d’horreur et de dégoût ; laisser après soi des livres, la honte de la pensée humaine, et qui ont presque déshonoré l’imprimerie et la gravure. Voilà un supplice que M. de Sade a oublié.

P. S. Moi aussi j’allais oublier un supplice ! Mourir après avoir déshonoré tant d’aïeux honorables ; mourir, et savoir qu’on laisse à son fils un nom perdu, et penser que ce fils est un honnête homme, et comprendre qu’on sera seul ainsi dans l’éternité, également séparé, par deux abîmes, du passé et de l’avenir de sa maison !