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DE L’ÉDITEUR.

comme on se souvient d’un rêve, ou d’une improvisation dans un cercle d’amis, — confusément et sans y attacher plus d’importance qu’à un bon mot qui vous échappe dans un moment d’inspiration.

Mais nous, bien convaincu que nous étions dans notre droit, nous n’avons pas cédé la place si vite. Nous avons répondu à l’auteur de L’Âne mort, de La Confession, de Barnave, du Chemin de traverse, des Contes fantastiques et des Contes nouveaux ce qu’il fallait lui répondre, à savoir : — Que le public ne pouvait pas faire un accueil médiocre aux mêmes pages qu’il avait le plus applaudies, par la seule raison que ces pages, au lieu d’être disséminées et perdues dans un recueil, seraient imprimées dans un livre ; — que le style était le meilleur prétexte que pût trouver un éditeur à réunir des essais épars çà et là sans mé-