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LES ÉGOUTS.

Rome Cicéron, et plus tard le gendre d’Auguste, Agrippa. À Rome le grand cloaque de Tarquin servit d’abord à dessécher les marais creusés par tes inondations du Tibre ; Marcus Caton et Valerius Flaccus continuèrent l’œuvre de Tarquin. Tant que Rome fut la ville éternelle, les consuls et les empereurs ajoutèrent de nouveaux égouts aux anciens ; quand arrivèrent les barbares, les aqueducs furent brisés, les égouts négligés, l’air de cette grande cité romaine se remplit de miasmes putrides. Plus tard, lorsqu’enfin le pape Léon X, au 12e siècle, vint à l’aide de la ville des Césars, son premier soin fut de réparer les égouts et de reconstruire les aqueducs.

Venons maintenant aux égouts de Paris, qui attendent encore leur Cicéron, leur Agrippa, leur Épaminondas. Trois vallées bien distinctes se partagent la ville : la plaine d’Ivry, la plaine de Vaugirard, et, entre ces deux plaines, la plus importante de toutes, la plaine qui porte Paris. La première de ces vallées