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Page:Janin - Les catacombes, tome 3.djvu/194

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ET SON ÉGLISE.

infâmes cavernes à usure qui dévorent la substance et les habits du peuple au profit de ses vices et de son oisiveté, regorgèrent de ses dépouilles ; quand cette crise de joie eut passé comme était passée cette crise de révolution, Paris revint, à quelques émeutes près, à son calme habituel ; toute la vie sociale, interrompue par des cris si divers, reprit son cours ; le Palais-Royal resta le même, avec quelques sentinelles de plus à ses portes ; les tribunaux replacèrent la sellette renversée, la presse périodique eut plus que jamais le procureur du Roi à ses trousses. Alors tout recommença pour nous, peines et plaisirs, folies, nouvelles, sérieuses dissertations politiques, calomnies et romans d’amour ; l’Église seule trouva qu’elle avait perdu quelque chose, sa dernière et fragile ressource, le pouvoir. Elle avait perdu son présent et son avenir ; elle avait perdu les ambitions du sanctuaire, les évêques courtisans, l’archevêque orateur politique, le roi de France aux autels, la sainte