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Page:Janin - Les catacombes, tome 4.djvu/235

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l’aveugle.

miens, depuis que j’existe j’ai toujours désiré des yeux bleu de ciel.

Le lendemain, je me levai de bonne heure ; j’allai chez mon ami avec mon chien à la main et mes yeux bleus dans ma poche. Mais mon ami était sorti avec ses yeux noirs plus clairvoyants que jamais, et je ne trouvai dans sa chambre que le père de Louise, sa lectrice, qui me dit :

— Où donc votre ami l’aveugle a-t-il conduit ma fille si matin ?