Page:Janin - Les catacombes, tome 5.djvu/154

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pour aller à l’Opéra ils traversèrent la rue Richelieu.

— Voilà un temple à moitié grec, disait Ernest en montrant tes colonnes carrées du Théâtre-Français.

Ils passèrent devant un édifice renversé, ruine d’hier.

— Tenez, monsieur, dit Ernest, il y avait à cette place un magnifique temple grec : c’était un monument expiatoire pour le duc de Berry.

Cependant la nuit était tombée, la lune s’était levée. En passant au coin de la rue Richelieu, non loin de la rue Richelieu :

— J’ai votre affaire s’écria Ernest transporté de joie.

Et il le mena place de la Bourse, vis-à-vis le théâtre de l’Opéra-Comique.

— Voilà votre temple grec ! criait Ernest.

— Mon temple grec est beaucoup plus grand répondit l’Anglais.

— En ce cas, tournez-vous ! cria Ernest.