Page:Janin - Les catacombes, tome 6.djvu/26

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
19
d’egmont.

Mme d’Egmon si désolée. Il finit par se lever de son siège, par remettre sa main non gantée sous son justaucorps ; il reconduisit ainsi sa femme dans ses appartements et, après avoir remis en ordre ses décrétales et ses conciles, il partit pour l’Isle-Adam, où il était attendu chez M. le prince de Conti.

La comtesse d’Egmont, restée seule, se dit à elle-même qu’elle n’avait plus qu’à obéir à son père et à son mari.


III


Quand le gentilhomme servant Mme  la comtesse d’Egmont eut dit au cocher de la comtesse : Au Marais, chez le vidame de Poitiers, le cocher, au lieu de partir pomme un trait, selon l’usage, demeura tout ébahi et tout étonné sur le siège de son carrosse. Le vidame de Poitiers ! c’était la première fois qu’il entendait parler d’un pareil être ; telles étaient