Page:Jarry - Albert Samain, 1907.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

seur, ami des philosophies et curieux du mystère insoluble, on le sent dans le Jardin de l’Infante, mais on le sent seulement, car il est bien trop artiste pour y voir matière à perpétrer l’affreux « poème philosophique ».
Alfred Vallette.

(Portraits du Prochain Siècle, tome 1er, Poètes et Prosateurs, Paris, Edmond Girard.)


Un peu avant que fût publié ce portrait, c’est au Mercure de France, dans le salon de Madame Alfred Vallette-Rachilde, l’auteur d’une trentaine de romans dont avoir écrit un seul suffirait à faire dire d’un homme qu’il a du génie, et de qui le Théâtre d’Art venait de représenter ce drame dont un acte au moins est beau comme une tragédie d’Eschyle : Madame la Mort, — et le théâtre de l’Odéon allait mettre à la scène, l’année suivante, le Vendeur de Soleil, — c’est au Mercure de France, alors rue de l’Échaudé, que nous avons rencontré pour la première fois Albert Samain.

Sans qu’il y eût entre eux de ressemblance physique, et à vrai dire il nous serait malaisé de