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Page:Jarry - Albert Samain, 1907.djvu/20

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la plus hautaine de la conscience de soi, qui se voulait solitaire ne se sachant point de semblable. Ajoutons qu’il semblait n’oser, plus assurément dédaignait les innovations de forme : en 1884 le Chat-Noir publiait Tsilla, poème d’Albert Samain.

Au Chat-Noir aussi, en 1885 et 1886, quelques poèmes, et dans la collection de Scapin nous retrouvons, encore qu’elle soit assez introuvable (la Bibliothèque Nationale même ne possède que deux ou trois des neuf numéros, les seuls, de sa seconde série (la série Revue, qui fut précédée de la série Journal), des sonnets de Samain ; quant au Lys, qui d’après le témoignage de M. Léon Bocquet[1], l’un des biographes et bibliographes de l’auteur du Jardin de l’Infante, n’a jamais été réimprimé depuis, il n’a jamais paru dans le

  1. Léon Boquet, Albert Samain, sa vie, son œuvre, préface de Francis Jammes, Mercure de France MCMV. Page 46.