Vous allez attendre ma mère, je pense.
Non, je ne veux attendre personne. Je me sauve… Seulement, vous êtes perdue… (Il se dirige vers la porte.) Je crois que vous vous souviendrez de moi et que la cicatrice ne s’effacera jamais… Je n’ai pas la prétention d’être irrésistible. Ce dont je suis sûr, c’est que ne vous aimant pas, n’ayant pas pu vous aimer, malgré tous mes efforts, j’ai dû vous faire plus de bien que vous ne supposez. (Il rit.) Ma salive et votre sang se mêleront, cette nuit, au fond de votre cœur pour y procréer le premier bâtard de votre estimable famille… Vous accoucherez de l’Amour. mais je ne serai plus là pour le reconnaître… Adieu… Je ne suis pas un honnête homme, heureusement.
Est-ce que c’est sérieux, cette histoire ? Est ce qu’il s’en irait pour de bon ?