Il est l’heure ; que l’on commence.
Orgue, préludez.
(Nez-de-tabac se met à l’orgue. Les pompiers pompent le taurobole.)
Orgue merveilleux
Le plus beau que jamais l’on ait vu sous les cieux,
Oh ! que tes accents sont mélodieux !
Grand Taurobole, ô roi de tous les Tauroboles,
Tes majestueuses paroles
Semblent glorifier ton illustre inventeur.
Ô Rouget ! Jamais rien n’atteindra ta hauteur !
Veillez, Pigeaux, veillez pour que notre assemblée
Par aucun importun ne puisse être troublée.
Prosternez-vous, pompiers, voici la grande-clef !
(Tous se prosternent. Rouget prend la grande-clef et l’élève. Orgue et Taurobole.)
De ce disque cerclé
Voyez la tige magnifique
Et ses ramifications.
Votre maître est, pompiers, cet objet mirifique.
Adressez-lui vos supplications.
Grande-clef, sœur fameuse
De la Pompe Rouget,
Tu ne peux être heureuse
Qu’auprès de cet objet.
S’il arrive qu’en nous quelque chose se rompe,
Ou bien que nous prenions un purgatif trop fort,
Oui, si nous te perdons par un funeste sort,
Au bout de quelque temps l’on verra dans la pompe
Tout ce qui de nous sort !