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Page:Jarry - Les Minutes de sable mémorial, 1932.djvu/97

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DE SABLE MÉMORIAL

Ablou. — Ici l’aiguillon recule les yeux de gloire.

Haldern. — Ils montent et descendent les escaliers linéaires. Anoblepas des robes de femmes, sur nous passent déhanchés des mouvements amiboïdes de corbeilles qu’on cahote.

Ablou. — Si c’étaient réelles des robes de femme, ta misogynie… Nous nous séparerons…

Halern. — Écoute !

Ablou. — Un son vague et circulaire comme des sphères de porphyre dont roulent les rapports numériques.

Haldern. — Écoute ! C’est le Pasteur des Hiboux qui passe, que j’entends, qu’unis déjà par plusieurs sens nous entendrons. La Fatalité du Subterrestre est sur nous.

Ablou. — Partons, partons !

Haldern. — Écoute ! (mon amour vaut qu’on s’y intéresse, puisque les Apparitions l’accompagnent…)

(Ils se promènent de long en large ; au-dessus, en majeure amplitude, oscillent et croisent leur zénith des ombres rondes, noires et dentelées.)