diriger avec sa pensée (mais nous en sommes tous là, et il n’est pas sûr du tout qu’il y ait une différence, même de temps, entre la pensée, la volition et l’acte, cf. la Sainte Trinité), qu’il ne distinguait pas du tout sa pensée de ses actes ni son rêve de sa veille ; et perfectionnant la leibnizienne définition, que la perception est une hallucination vraie, il ne voyait pas pourquoi ne pas dire : l’hallucination est une perception fausse, ou plus exactement : faible, ou tout à fait mieux : prévue (souvenue quelquefois, ce qui est la même chose). Et il pensait surtout qu’il n’y a que des hallucinations, ou que des perceptions, et qu’il n’y a ni nuits ni jours (malgré le titre de ce livre, ce qui fait qu’on l’a choisi), et que la vie est continue ; mais qu’on ne s’apercevrait pas du tout qu’elle est continue, ni même qu’elle soit, sans ces mouvements de pendule ; et on vé-
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