volait au-dessus, comme si un nuage eût été de glace, et ce devait être l’astral ; et une autre chose plus ténue se déplaçait plus vers le ciel à trois cents mètres, l’âme peut-être, et un fil perceptible liait les deux cerfs-volants.
« Mon frère, dit-il à Valens, ne me touche pas, car le fil s’interrompra aux arbres, comme lorsqu’on court avec le cerf-volant sous les poteaux du télégraphe ; et il me semble que si cela arrivait, je mourrais. »
Et il avait lu dans un livre chinois cette ethnologie d’un peuple étranger à la Chine, dont les têtes peuvent voler vers les arbres pour saisir des proies, reliées par le déroulement d’un peloton rouge, et reviennent ensuite s’adapter à leur collier sanglant. Mais il ne faut pas qu’un certain vent souffle, car, le cordon rompu, la tête dévolerait outre-mer.