Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/54

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taient qu’outils de son gagne-pain, qu’il était anarchiste, et en art, et tâcha de se révéler informé.

« Je suis au courant de toutes les tentatives jeunes. Je ne me contente pas de lire nos grands poètes contemporains, Victor Hugo et Alfred de Musset. Je sais par cœur Maupassant, Zola et Loti ; j’admire l’insondable abîme du livre de la Pitié et de la Mort. J’ai été voir jouer Trimardot. Que les mœurs des paysans y sont naturellement observées ! Le type du fermier au milieu des siens mourants qui ne pense qu’à ses bœufs. Les déclamations de Trimardot jurent un peu, pour leur lyrisme, avec cette fidèle étude ; mais qu’elles sont hardies, et quels beaux vers ! Étiez-vous à Trimardot ?

— Ailleurs, dit Sengle, mais où j’ai éprouvé des jouissances toutes pareilles aux vôtres. Au Music-Hall du boule-