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Père Ubu
Tiens ! moi. Tu verras comme ça marchera bien.
Mère Ubu
Oui, ce sera du propre.
Père Ubu
Allons, tais-toi, bouffresque. Nous allons maintenant, messieurs, procéder aux finances.
Financiers
Il n’y a rien à changer.
Père Ubu
Comment, je veux tout changer, moi. D’abord je veux garder pour moi la moitié des impôts.
Financiers
Pas gêné.
Père Ubu
Messieurs, nous établirons un impôt de dix pour cent sur la propriété, un autre sur le commerce et l’industrie, et un troisième sur les mariages et un quatrième sur les décès, de quinze francs chacun.