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ſ’en eſt fallu, chers amis, que nous n’ayons pu aller vérifier de nos propres yeux ſa capacité intérieure.
Pile. — Je meurs de faim. Que manger ?
Cotice. — L’ours !
Père Ubu. — Eh ! pauvres gens, allez-vous le manger tout cru ? Nous n’avons rien pour faire du feu.
Pile. — N’avons-nous pas nos pierres à fusil ?
Père Ubu. — Tiens, c’eſt vrai. Et puis, il me ſemble que voilà non loin d’ici un petit bois où il doit y avoir des branches ſèches. Va en chercher, Sire Cotice. (Cotice s’éloigne à travers la neige.)