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Page:Jarry - Ubu roi.djvu/96

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chargé que je ne ſaurais marcher ſi j’étais pourſuivi.

Mère Ubu. — Fi, le lâche.

Père Ubu. — Ah ! voilà le ſabre à merdre qui ſe ſauve et le croc à finances qui ne tient pas !!! Je n’en finirai jamais, et les Ruſſes avancent et vont me tuer.

Un Soldat. — Seigneur Ubu, voilà le ciſeau à oneilles qui tombe.

Père Ubu. — Ji tou tue au moyen du croc à merdre et du couteau à figure.

Mère Ubu. — Comme il eſt beau avec ſon caſque et ſa cuiraſſe, on dirait une citrouille armée.

Père Ubu. — Ah ! mainte-