Pour l’apothéose de ce héros du
, il fallait un deus ex machina contemporain. La machine est l’automobile qui, à cinquante-cinq à l’heure seulement, écrabouille Xavier, le fils de Lechat.
C’est ici la machine qui, à elle toute seule, fait la besogne du dieu. Deus ex machina, le dieu a été retiré de la machine.
Et la machine n’en a que moins de frottement.
Cette traduction nous semble plausible : la traduction, de même que l’addition entre les mains de certains habiles, s’agrémente de ceci, qu’elle donne des résultats non moins surprenants que variés. Nous interpréterions aussi volontiers :
Facilis descensus Averni : la décence est facile en Auvergne.
Fluctuat nec mergitur : il plie et ne rompt pas.
Et :
Liquor monachorum (devise de la Bénédictine) : pur jus de moines.
Et mille autres gloses.
L’idée de l’automobile n’est pas récente : Jason laboura au moyen de taureaux d’airain à vapeur (ignivomes, comme les chevaux du Soleil) et locomobiles.
L’idée de Dieu est à peine plus ancienne. Elle date fort exactement du jour où le qua-