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Page:Jarry Faustroll 1911.djvu/270

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SPÉCULATIONS

sont certainement un progrès de la civilisation et un chef-d’œuvre de la statuaire.

Le marchand de légumes, passe deux fois par semaine, le mardi et le jeudi.

Et vous faites venir des fleurs de Nice.

La pêche à la ligne vous a séduit. Vous avez désiré être le père, vous-même de vos asticots, et pour ce faire, vous avez laissé putréfier une tête de mouton, et elle odore comme cinq cent mille diables.

Les précieuses larves en dégouttent dans le silence de la nuit et dans la solitude, à peine troublée par quelques trompes d’autos et fanfares de pompiers, du jour dominical.

Vous n’avez pris, d’ailleurs, aucun poisson. C’est devant chez vous que les industriels font provision de vers de vase. Le jus du collecteur nourrit, surabondamment déjà, les habitants des eaux, encore qu’il s’épande, en outre, dans votre jardin et presque dans votre chambre à coucher.

Il fume vos terres — payées difficilement un franc le mètre « avec facilité de paiement » — ; il fume vraiment.

Quant à la chasse, ce n’est pas la peine d’en parler. Les rossignols se sont tus depuis mai et les poules des voisins se font rares.

Mon ami, je le vois, nonobstant — dirons-nous avec l’autorité d’un gendarme — vous n’êtes pas heureux, je veux faire votre bonheur.