Page:Jarry Faustroll 1911.djvu/281

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
281
SPÉCULATIONS

FAITS-DIVERS

À Loyson-Bridet, journaliste.

Ce qui frappe tout d’abord dans les « faits divers » c’est leur parfaite similitude.

Assassinats de demi-mondaines — rarement de mondaines tout entières — et chiens ou gens écrasés, on ne sort pas de là.

Il faut donc abandonner l’idée que le mot « divers » implique quelque variété dans ces incidents.



Et l’on dit très bien, au singulier, « un » fait « divers ».

Un fait n’est pas divers tout seul, si l’on veut signifier, par « divers », « varié ».

Que faut-il donc entendre par là, et qu’entendaient nos grands écrivains ?

Ne rappelons pas la phrase : « l’homme, ondoyant et divers ».

Allez donc traiter un sergent de ville d’ « ondoyant et divers » et voyez ce qu’il ripostera.

« Divers » n’est pourtant pas exactement une injure.

N’empêche que l’on ne trouve jamais autre