et j’accepte loyalement la République. Que me reprochez-vous ? Je suis innocent comme l’agneau qui vient de naître : sous le Vingt-Quatre Mai, je jouais aux billes ; sous le Seize-Mai, je jouais aux barres ; et sous le boulangisme, je m’amusais au quartier Latin. J’apporte à la République ma virginité politique. »
Et puis, il y en aura d’autres, républicains très pâles qui coquetaient avec la droite sans se brouiller avec nous. Ceux-là attendaient, pour s’appuyer sur les conservateurs, qu’ils eussent échappé à la direction des états-majors monarchistes. Maintenant l’heure est venue, et ils essaieront, avec le concours des conservateurs et d’une partie des républicains, de pénétrer dans les assemblées.
Or, aux uns et aux autres, pour dissiper toute équivoque, il suffira de poser cette simple question : « Acceptez-vous les lois scolaires ? Acceptez-vous la laïcité de l’enseignement à tous les degrés ? Et ce n’est même pas assez, pour les représentants de la démocratie républicaine, d’accepter le principe de la laïcité : ils ne doivent pas subir les écoles laïques ; ils doivent les aimer, et travailler avec passion à leur développement. Beaucoup reste à faire. Il faut améliorer la situation des maîtres par une meilleure répartition du personnel entre les diverses catégories. Il faut, en bien des points, améliorer aussi les locaux, tout à fait