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Page:Jaurès - Histoire socialiste, II.djvu/427

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individuelles lors de la revision de la Constitution sur les choses et sur les hommes, maintenant qu’elle est jurée, j’appellerais à grands cris la mort sur le premier qui lèverait un bras sacrilège pour l’attaquer, fût-ce mon père, mon ami, fût-ce mon propre fils : tels sont mes sentiments.

Manuscrit portant les signatures de Santerre et de Camille Desmoulins.
(D’après un document des Archives nationales).


« La volonté générale du peuple français manifestée aussi solennellement que son adhésion à la Constitution sera toujours ma loi suprême. J’ai consacré ma vie toute entière à ce peuple qu’on n’attaquera plus, qu’on ne trahira plus impunément, et qui purgera bientôt la terre de tous les tyrans s’ils ne