Cette page a été validée par deux contributeurs.
Paris. Elle n’avait pas non plus la force armée parisienne.
La plupart des sections avaient été reconquises par les sans-culottes, et les menaçantes paroles d’Isnard avaient jeté le trouble et la crainte jusque dans cette bourgeoisie amie de la Gironde, mais qu’épouvantait l’annonce des effroyables cataclysmes où Paris serait englouti par la vengeance girondine. Quant aux ministres, incertains, tiraillés, sans autorité réelle, ils étaient des instruments tout prêts pour le parti victorieux, ils ne pouvaient être aux mains de la Gironde un moyen de lutte efficace contre la révolution parisienne.