Page:Jaurès - Histoire socialiste, VI.djvu/351

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et de réformes civiles, mais nullement dans son essor de liberté. De là, il se dessaisit d’une arme, terrible : la propagande libérale et républicaine. Dès lors les peuples appelés par lui à secouer le joug ne sentaient plus que la honte de la défaite et l’aiguillon de la vengeance. »

Entrée triomphante des Français dans la Ville de Madrid.
(D’après un document de la Bibliothèque Nationale.)

Jamais, en effet, les Espagnols ne consentirent à considérer Napoléon comme une manière de libérateur venu pour détruire la monarchie absolue ; avec une singulière perspicacité, ils l’accusèrent dès le début de vouloir seu-