Page:Jaurès - Histoire socialiste, VI.djvu/487

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la reconnaissance et de la joie, c’est alors que les muses françaises, s’élevant vers la postérité, chanteront la paix que tu auras donnée au monde.

« Ô vous que nous venons d’admettre dans notre sein, et vous aussi, candidats futurs qui aspirez à ce dernier asile de la philosophie, qui devez un jour jeter quelques feuilles de cyprès sur nos humbles tertres, comme nous

La Sainte Alliance après la grande bataille de Leipsick (18 octobre 1813).
(D’après une vignette allemande).
(Document de la Bibliothèque Nationale.)

en avons jeté sur ceux de nos prédécesseurs, ah ! vous les rendrez illustres, si vous y joignez quelques rameaux des oliviers qui couronnent sa tête ; car nous avons eu aussi part à ses bienfaits ! Mais, dès à présent, célébrez de grandes destinées ; représentez la France, naguère humiliée et malheureuse, s’élevant au plus haut degré de splendeur et de prospérité par les soins de Napoléon. »

Une telle page suffit à juger de l’avilissement de la littérature et personne