Page:Jaurès - Histoire socialiste, VIII.djvu/165

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chaient leur inutile capture, et le lendemain matin le général Ordonneau était également mis en liberté.

(D’après une estampe de la Bibliothèque Nationale.)


Cela, qu’on le remarque, en pleine bataille, dans l’excitation de la poudre et le bruit du canon. Pas un instant les ouvriers ne se disent qu’ils rendent au moins un chef à l’ennemi. Encore moins songent-ils à garder deux otages importants. Ils sont dans la fureur du combat, et nulle pensée de vengeance ne les effleure. Ils observent dans l’insurrection les lois de la guerre, et même les violent, jusqu’à l’im-