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tions impliquées dans la circulaire du 10 septembre. Les troupes françaises restaient à Rome ; tout le bénéfice, tout le crédit moral que la Fiance aurait pu retirer des services rendus à l’Italie, était perdu.
C’est ainsi que Napoléon III, loin d’être devenu, comme il le souhaitait en 1860, le modérateur des partis, le souverain conciliateur des traditions, louvoyait misérablement entre des politiques contradictoires qui divisaient l’opinion. Incapable de tenir tête aux conseillers antagonistes qui cherchaient à s’emparer de son esprit, il errait des uns aux autres : et il suffisait de l’approche d’une élection pour modifier son attitude européenne. Jamais, peut-être, tout ce qu’il y avait de misérable dans cette politique, où les inté-