lendemain des élections municipales de 1896, M. Millerand avait prononcé le discours dans lequel il traçait le programme socialiste ; il s’y retrouvait, cette fois, avec le président du Conseil, et comme ministre. Tous deux avaient des idées bien différentes en matière économique et sociale. Il leur était impossible de se confiner sur le terrain politique et de ne parler que de la concentration nécessaire des forces républicaines dans une assemblée surtout préoccupée de questions économiques ; leur accord parut d’autant plus complet que leurs désaccords doctrinaux avait paru devoir être plus profonds ; la politique a de ces mystères. M. Waldeck-Rousseau accentua un brin ses idées et M. Millerand atténua les siennes : toutefois, le président du Conseil après avoir tracé la tâche
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liv. 841. — histoire socialiste. — la troisième république. — liv. 841.