Page:Jaurès - Les Preuves.djvu/186

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

C’est Esterhazy qui a fait le bordereau, c’est Esterhazy qui est le traître, et Dreyfus enseveli vivant dans le crime d’un autre attend avec angoisse derrière les murs de son tombeau, que la porte s’ouvre et que la vérité entre pour le délivrer.

La vérité le délivrera et la France, en libérant l’innocent de son supplice immérité, se libérera elle-même d’une erreur qui devient un crime.