Page:Jaurès - Les Preuves.djvu/237

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dans le faux. C’est ainsi que M. Cavaignac en associant son jeu à celui des joueurs aux abois qui sortaient de fausses cartes s’est préparé la plus sinistre déroute politique qui se puisse rêver.

Ainsi enfin, malgré tout, la vérité éclate et crie. Et le faux que nous avons dénoncé aujourd’hui n’est pas le seul. C’est tout un système de fabrication frauduleuse qui a fonctionné.

Pendant deux ans, le ministère de la guerre a eu comme annexe un atelier de faussaires, travaillant à innocenter un traître.

L’article prochain le démontrera.