raient à croire que ce titre ainsi isolé pourrait appartenir ou à l’empereur Claude ou plutôt à l’empereur Néron, dont beaucoup de médailles frappées en Égypte ne portent en effet aussi pour toute légende que le titre seul ΑΥΤΟΚΡΑΤΩΡ[1].
2o Le titre de ΚΑΙΣΑΡ ou ΚΑΙΣΑΡΟΣ renfermé seul dans un cartouche ou suivi des épithètes idéographiques toujours vivant, chéri d’Isis, se montre isolé dans les édifices de Philæ et de Dendéra[2]. Il est orthographié ΚΗΣΠΣ ou ΚΗΣΛΣ indifféremment.
3o D’autres cartouches portent les titres d’empereur et de César réunis sous les formes suivantes : ΑΟΤΟΚΡΤΡ ΚΗΣΡΣ, ΑΟΤΟΚΡΤΟΡ ΚΕΣΡΣ, ΑΟΤΚΡΤΡ ΚΗΣΡ, et même ΑΟΤΚΡΤΛ ΚΗΣΡΣ[3]. Mais ces mêmes cartouches sont combinés avec d’autres renfermant le nom propre de l’empereur.
4o La corniche de la partie postérieure du temple de l’ouest à Philæ[4], est décorée de six bas-reliefs représentant tous un souverain la tête, ornée de la coiffure royale appelée Pschent (coiffure dont l’inscription de Rosette nous a conservé le nom dans son texte grec et nous a retracé la forme dans son texte hiéroglyphique) ; ce personnage est assis sur un trône, et deux déesses debout lui présentent un emblème absolument