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Page:Jean Bouchet - Histoire et cronicque de Clotaire.djvu/4

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S’ensuit la teneur dudit priuilege


Francoys par la grace de dieu Roy de france. Aux prevost de paris, baillifz de Rouen et mascon, Seneschaulx de Lyon : poictou : et anjou. Et a tous noz autres justiciers, ou a leurs lieuxtenans salut Lhumble supplication de nostre cher et bien ame maistre. Enguilbert de marnef marchant libraire demourant a poictiers avons receue contenant. Que a grans fraiz, mises & despens il a recouvert et fait imprimer ung beau livre. Nomme la cronicque de feu nostre predecesseur le roy Clotaire premier de ce nom. Et de saincte Radegonde son espouse. Lequel livre il fesroit voluntiers publier, vendre, et distribuer. Mais il doubte que aucuns autres libraires, ou imprimeurs, & autres personnes le voulissent incontinant apres imprimer, ou faire imprimer. Aumoyen dequoy pourroit ledit suppliant perdre la pluspart de sesditz fraiz et mises sil nauoit surce nostre provision. Pourquoy nous ce considere et affin que ledit suppliant puisse recouvrer les frais, mises, & despenses qu’il a pour ce faitz. A icelluy suppliant avons permis & octroye. Et par la teneur de ces presentes de nostre grace especial plaine puissance & auctorite royal. Permectons et octroyons quil puisse et luy loise vendre et distribuer ou par ses facteurs serviteurs entremetteurs et autres personnes faire vendre & distribuer ou bon luy semblera ledit livre nomme la cronicque dudit feu roy Clotaire. Et de saincte Radegonde et ce jusques a deux ans prochainement venant sans ce que durant ledit temps nul’autre le puisse {{tiret|im|