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Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/108

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passionnée, d’est la douceur envers la dureté, la tolérance envers l’intolérance, la charité envers l’égoisme, et l’amour des hommes à l’égard du misanthrope.


L’amour affaiblit la délicatesse des femmes, il augmente celle des hommes.


Il est un åge où l’on finit par pardonner aux belles les dédains qu’elles nous montrent. Les jeunes gens admirent et désirent tout à-la-fois ; plus tard ils se bornent à admirer.


Quiconque a composé des satires, pardonne d’autant plus volontiers celles qu’on fait contre lui, même les plus mordantes, pourvu qu’elles soient spirituelles.