Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/144

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Tout premier bien est plein d’une félicité qui ne s’oublie jamais, tel que le premier amour ; et fût-il même tardif, et ne se montrât-il à nous que lorsque tout nous semble décoloré, il brille encore au couchant de la vie, et nous pénètre de son charme enivrant.


Sans travail et sans application, ce qu’il y a de meilleur dans cette vie devient inutile ; il n’est pas même possible de bien connaitre un jeu sans en faire l’objet d’une étude sérieuse.


La liberté est comme toutes les choses divines ; on ne l’apprend ni ne l’acquiert, c’est un don inné.


Les hyperboles de la colère ne sont jamais si réelles dans l’homme que celles de l’amour ; il vent seulement faire croire aux