Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/153

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qu’ils étalent ensuite pour masquer leur jeunesse et s’en couvrir le visage comme du laurier dont César cachait son front chauve.


J’écris ma vie devant Dieu ; qu’elle soit gaie, peu importe : lui-même n’a-t-il pas revêtu ses pensées sous la queue d’un paon, sous le calice d’une tulipe ?


Nous aimons et nous recherchons toujours les choses aux dépens des personnes ; celui qui travaille trop n’aime pas assez.


Les femmes distinguées se louent souvent elles-mêmes sans employer de détours, et beaucoup plus que les hommes distingués.