Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/163

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Il n’y a qu’un être parfait que l’on puisse aimer véritablement et d’une manière tout- à-fait désintéressée. Le soleil pour brûler doit réfléchir son disque dans toute sa perfection et concentrer tous ses rayons.


Il n’est point de père qui soit plus ravi d’admiration à la vue du génie de son fils que celui qui lit ses propres ouvrages.


Combien les souffrances du pécheur diffèrent de celles du juste ! les unes ressemblent à une éclipse de lune qui ajoute encore aux ténèbres de la nuit, les autres sont comme une éclipse de soleil qui tempère la chaleur du jour en y répandant une obscurité romantique durant laquelle le rossignol recommence ses chants harmonieux.