Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/199

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bien plus expressifs quêta joie : pour dépeindre l’ivresse de celle-ci sur la scène, qu’on nous y représente un homme dans l’état de sommeil ; si le sourire du bonheur effleure une seule fois ses ! èvres, nous aurons l’image d’une <eMcft~ qu’on ne peut rendre par des paroles et qui s’évanouit des qu’il soulève sa paupière.


Aussi long-temps que l’homme ne s’est pas encore développé de ses tendres bourgeons, il prête l’infini, qui seul peut le satisfaire, aux objets étrangers de ses jouissances dont il n’a pas encore eu le temps d’apercevoir les limites. C’est précisément parce que l’enfance ne voit pas dans t’avenir qu’eUe s’élance toujours au-delà. n n’est point de couronnes ni de lauriers qui puissent rendre à l’homme le MvMsement que l’enfant a éprouvé en recevant ses étrennes. Les transports da jeune homme aux premières vérités et aux premières