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Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/28

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pas payées trop cher lorsqu’on nous les pardonne, et l’Ange incapable de ressentiment devrait porter envie à l’homme qui sait le vaincre. Lorsqu’on pardonne, celui qui a blessé notre cœur est semblable à ce ver marin qui perce les coquillages, et qui bouche ensuite avec des perles les trous qu’il y a faits.


Notre siècle a la vertu du diable, celle qui fait le tourment de ceux qui en ont aussi peu que lui.


Beaucoup d’hommes ressemblent au verre, si uni, si poli et si doux au toucher tant qu’on ne le froisse ni ne le brise, mais qui devient alors singulièrement tranchant, et dont tous les éclats blessent.


La vie d’un courtisan est, comme celle du