Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/44

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Heureux celui dont le cœur ne demande qu’un cœur, et qui ne désire de plus ni parc à l’anglaise, ni opera seria, ni musique de Mozart, ni tableaux de Raphaël, ni éclipse de lune, ni même un clair de lune, ni scènes de romans, ni leur accomplissement !


Plus on est faible, et plus on ment ; la force suit une ligne droite, les boulets creux décrivent une parabole.


L’on raconte à la louange du célèbre théologien Spener, qu’il adressait trois fois par jour des prières à Dieu pour ses amis ; on remarque avec une égale satisfaction que le courtisan prie chaque jour en faveur de ses amis son prince, qui est un dieu pour lui, afin d’en obtenir quelques graces.