Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/63

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Le cœur est bientôt las de la vie ; il n’en est pas de même de l’intelligence, car elle trouve l’infini dans le savoir qui cherche la vie, Plus tard l’estomac prend la place du cœur, et on désire vivre longuement.


Abeille, pourquoi as-tu formé ta cire ? était-ce pour en faire des masques ou des bougies, pour voiler ou pour éclairer ?

— Non, répondit l’abeille, je voulais seulement en fabriquer des cellules pour déposer mon miel ; mais adressez-vous au poète.

-Moi aussi, répondit ce dernier, je ne veux ni tromper, ni détromper, je ne veux qu’adoucir.


« Respecte mes chênes sacrés, disait une dryade à un vizir, sinon je te punirai sévèrement. » Elle tomba cependant la forêt sacrée. Bien des années après, le vizir fut condamné à