Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/69

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Liberté, où fais-tu retentir plus vivement tes divins accents ? Ce n’est point au milieu de la prospérité des nations, ni pendant leur vieillesse, mais seulement dans leur sobre et fra. gale adolescence. Ainsi l’oiseau module att printemps ses ehants les plus harmonieux sur les branches encore à demi dépouillées, tandis qu’en automne il reste silencieux et mélancolique sur les rameaux chargés de fruits, et soupire après le printemps.


Notre activité sans but, nos mouvements dans l’espace, doivent paraître à des êtres supérieurs, comme ces étreintes des mourants qui saisissent leur couverture.


L’esprit se réveille et demeure éveillé lors- que la lumière des sens s’obscurcit, de même que quelques personnes dont le sommeil est