Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/71

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La verve poétique n’est pas toujours au commandement de l’écrivain, et le génie tombe presque aussi souvent en défaillance que les femmes.


Après la force, rien n’est plus beau que de savoir en réprimer l’énergie. L’homme intérieur est, d’après l’ingénieuse fiction de Platon, divisé en homme et en femme ; mais la perfection consiste dans la réunion de la puissance et de la douceur ; l’amour donne de la force, celle-ci de l’amour, mais l’amour bien davantage.


Des enfants, une épouse, sont tes racines verticales et horizontales qui nous attachent et nous fixent sur la terre.


L’auteur d’un livre sur le mariage, dit qu’une femme qui ne parle pas manque d’es-