Page:Jean Paul - Titan, t. 1, 1834, trad. Chasles.djvu/47

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Schoppe s’occupait et l’occupait davautage de t’hommc extraordinaire quesonamidevaitvoit le lendemain pour la première fois. Commeon portait sur un lit de repos un vieillard endor. mi, dont la p&Ieiigure se colorait aux rayons du soleil couchant, Césara, apercevant ce ca- darre vivant, demanda vivementà son ami Monpère est-il commecela ?1 Voici pourquoi cette île parlait fortement à son coeur, il avait passé dans l’Isola Bella ses trois premières années terrestres avec sa sœur, qui, plus tard, était allée vivre en Espagneavec sa mère, morte depuis. Cette Me avait été pour le sommeilmatinal de la vie, pour son enfance, la chambreà coucher retou- chée de Raphaël ; mais il ne lui en était rien resté dans la tête ni dans le cœur, sinon dans le coeur un battement bien vif, quand on nomma l’Isola Bella devant lui -dans la téteuusouvenir,–l’Écureuil qui figure sur la terrasse supérieure de l’ue, les armoiries des Borromée. Après la mort de sa mère, son père le trans- planta de son lit de fleurs d’Italie ; (quel- ques-unes cependantrestèrent suspendues aux racines), dans une seigneurieallemande, Blu- mcubuh !,quifaitpartiede !aprincipautedeHo-