Page:Jean de Léry - Voyage au Brésil - Gaffarel vol 2, 1880.djvu/197

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

NOTES


Chapitre XII. — Page 2, ligne 4. — H. Staden (p. 244) : « Ils ont la vue si bonne qu’ils manquent rarement leur coup. Aussitôt que le poisson est bleflS, ils sautent à l’eau pour le chercher, &, quoiqu’ils soient quelquefois obligés de plonger iusqu’à la profondeur de six brasses, ils ne manquent jamais de le rapporter. » Ce procédé primitif est encore en usage dans le bassin de l’Amazone. Voir Marcoy. Du Pacifique à l’Atlantique. Tour du Monde, n» 245-298.

— Ligne 13. — Sans doute le camboropin de Gandayo (p. 93).

Page 5, ligne 27. — C’était sans doute un phoque on plutôt un lamantin. Ces cétacés font fort communs dans les eaux Brésiliennes. Cf. Marcoy. Tour du Monde, n« 298. Agassiz, n° 461.

Page 6, ligne 24. — D’après H. Stadbk (p. 244) ils faifaient flufll ayec le tockaun de yéritables filets. Chapitre XIII. — Page 9, ligne 12. — Le mot de hrifil était employé depuis longtemps pour défigner le bois rouge propre à la peinture. Cf. Marco Polo : « Ils ont berzi en grant habon- dance, do meillou dou monde. » — Livre des mixers, p. 104. c Li barillier pueent fere baris de fuz de umarie & de brezil ; • Livre des métiers, p. 177. c Nus tabletier ne puft mettre aux buis nule autre manière de fuft> qui ne foit plus chier que buis ; c*eft à favoir cadre, benus, brefil & clpres. » D’après Dv Cangb, brefil aurait le même radical que braife, à caufe de la comparaifon avec