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Considérez, Seigneur !
Ne me répliquez pas.
Fléchirons-nous, mon coeur, sous cette humeur hautaine !
Oui, du degré de l'âge, il faut porter la peine,
Que j'ai de répugnance, à cette lâcheté ! [285]
Ô ciel ! Pardonnez-donc, à ma témérité,
Parlant au prince.
Mon frère, un père enjoint que je vous satisfasse,
J'obéis à son ordre, et vous demande grâce ;
Mais par cet ordre, il faut me tendre aussi les bras.
Dieux ! Le cruel, encore, ne le regarde pas ! [290]
Sans eux, suffit-il pas, que Le Roi, vous pardonne.
Prince, encore une fois, donnez-les, je l'ordonne,
Laissez, à mon respect, vaincre votre courroux.
À quelle lâcheté, Seigneur, m'obligez-vous !
Allez, et n'imputez, cet excès d'indulgence, [295]
Qu'au pouvoir absolu, qui retient ma vengeance ;
Ô nature, Ô respect, que vous m'êtes cruels !
Changez ces différents, en des voeux mutuels ;
Et quand je suis en paix, avec toute la terre,