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Page:Jeanne-Landre-Echalote continue 1910.djvu/20

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ÉCHALOTE CONTINUE…

Chez Friquette, Échalote avait fait la connaissance d’un être femelle bizarre, une certaine Véronique Sirop, plus connue à Montmartre sous le pseudonyme de la Grande Bringue, et qui cumulait les fonctions de femme de lettres et celles d’institutrice pour demi-mondaines.

— Vous êtes veuve ? divorcée ? laissé-pour-compte ? — avait demandé Échalote à Véronique Sirop après leur présentation.

— Mettons laissé-pour-compte, — avait répondu l’institutrice.

— Pauvre vieux, va, — avait soupiré Échalote, — t’as pas su y faire.

Par contre, elle, Échalote, savait supérieurement « y faire ». On ne comptait plus ses succès, non point au concert, où sa respectabilité de femme mariée n’eût pas été à sa place, mais dans les salons de toutes ces dames de la galanterie. Le seul obstacle à son apothéose définitive était, selon M. Plusch, son ignorance crasse.

— Toi aussi, peuh, peuh, — lui préconisait-il parfois, — tu devrais prendre des leçons de la Grande Sirop. Sait-on jamais avec qui tu auras à correspondre, et, en supposant que tu séduises un jour un prince Kectumoffres, juge de ta dépré-

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