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Page:Jeanne Landre-Echalote et ses amants 1909.djvu/267

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XXIII

Quand les veufs vont par deux.


Cette leçon-là — où se sent pourtant à pleines narines la main vengeresse d’un Dieu las et exaspéré — eût dû, ce semble, porter ses fruits.
Courteline.
(Henriette a été insultée.)


Des jours suivirent, qui fortifièrent cette amitié née un matin d’épanchement et de pleurs, mais maintinrent l’inéluctable : Échalote ne voulait plus être à l’un ou l’autre, ni même à tous les deux. Elle était à Victor et ses fiançailles étaient officielles. Tout le quartier s’en réjouissait, sans que MM. Plusch et Dutal prissent part à une allégresse qui mettait la pierre tombale sur leurs derniers espoirs.

— Au moins, peuh, peuh, consolons-nous par la vengeance, — décréta M. Plusch.

— C’est un sentiment que je ne veux pas connaître, — avait répondu Adhémar, — d’ailleurs, je ne saurais pas m’en servir.

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