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théâtres, dans les cinémas, visiter la ville dans tous les sens et naturellement sans oublier Coney Island.

Phillas Duval, après avoir acheté différents souvenirs, prit le train de Montréal en recommandant à ses amis de ne pas manquer de le prévenir du jour de leur départ pour le Nord-Ouest canadien.

Les jours suivants, Courtemanche et Pelquier se mirent en quête de se procurer les choses indispensables à leur départ. L’ingénieur était devenu sérieux et son ami avait parfois de la difficulté de le tirer de ses méditations. Ce n’est que l’attrait du « Rouge » et du « Quesnel » « et du « Canadian Club » qui parvenait à le dérider.

Il n’y a pas à dire, Courtemanche réalisait fort bien la gravité de la situation, comprenait mieux que personne toutes les difficultés qu’il aurait à surmonter, cependant son programme était si bien établi, ses chiffres si exacts, que le résultat, c’est-à-dire la réussite finale ne lui faisait pas de doute.

Quant à Titoine Pelquier, il risquait vingt-cinq mille piastres dans l’entreprise, mais comme il en possédait à part cela plus du double il envisageait l’avenir avec calme. De toute façon n’était-il pas maintenant le maître de ses destinées ?

Huit jours après le départ de Philias Duval, après s’être procuré une lettre de crédit pour le Canada, terminé leurs derniers apprêts, les deux amis prirent le train pour le Canada.

(Fin de la Première Partie.)